vendredi 23 juillet 2010

mot de la webmestre ...

Pau se situe à une centaine de kilomètres de la
mer (océan Atlantique) et à une cinquantaine de kilomètres de la montagne (Pyrénées). L'Espagne éloignée de cinquante kilomètres à vol d'oiseau est facilement accessible, via Gan puis Oloron, par le col du Somport (1631 mètres) et, via Gan puis Laruns, par le col du Pourtalet (1794 mètres).
Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1,8 kilomètre faisant face à la chaîne des Pyrénées. Ce panorama unique fera dire à Lamartine à propos de Pau : « Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer ».
Pau est située à 190 kilomètres de Bordeaux et de Toulouse, 30 kilomètres de Tarbes et Lourdes, 25 kilomètres d' Oloron et 40 kilomètres d'Orthez/Lacq. L'agglomération BAB (Bayonne-Anglet-Biarritz) est distante de 110 kilomètres.
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Accès

Pau est desservie par l'aéroport Pau-Pyrénées, le TGV Atlantique et l'autoroute A64. La ville est reliée à l'Espagne par le tunnel du Somport. L'autoroute A65, dont l'achèvement est prévu en 2010, reliera Bordeaux à Pau.
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Hydrographie

La ville, située à une altitude moyenne de 200 mètres, est traversée par le gave de Pau — gave est le nom donné à un torrent dans les Pyrénées — prenant sa source au cirque de Gavarnie et principal affluent de l'Adour, où il se jette après avoir parcouru 175 kilomètres. Les terres de la commune sont également arrosées par le Luy de Béarn, affluent du Luy, et par ses tributaires, l'Aygue Longue et l'Uzan, ainsi que par le Soust, la Herrère, l'Ousse et l'Ousse des Bois, affluents du gave de Pau. L'Aygue Longue est à son tour rejoint sur le territoire de Pau par les ruisseaux le Bruscos et le Lata, tout comme l'Ousse l'est par le ruisseau Merdé. Le ruisseau le Lau, qui alimente quant à lui le canal du Moulin, est également présent sur la commune.
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Climat et végétation

Sa situation géographique, non loin des Pyrénées, confère à la ville un climat contrasté, de type océanique chaud. Les températures inférieures à -10 °C sont rares et celles inférieures à -15 °C exceptionnelles ; il faut constater tout de même - 15 °C en février 1956 et -17,5 °C en Janvier 1985. La neige par contre tombe environ quinze jours par an (0,45 m en 1987), de novembre à avril.

En été, les maximales sont de l'ordre de 20 °C à 30 °C, et atteignent très rarement des températures supérieures à 35 °C. Certains jours d'hiver, le foehn, vent chaud, peut faire monter la température à plus de 20 °C et dès que le vent cesse, la neige peut tomber.

La pluviométrie est forte, de l'ordre de 1100 mm par an (à comparer avec Paris, 650 mm, Bordeaux, 900 mm, Toulouse, 650 mm). Les brouillards sont peu fréquents et ne persistent guère au-delà de midi. C'est surtout l'absence de vent qui caractérise le climat de la région paloise : les vents forts sont très rares ; en général, ils sont nuls ou très faibles.

Ce climat a permis à Pau de devenir, à la fin du XIXe siècle, un lieu de villégiature prisé par la bourgeoisie anglaise, russe et brésilienne. Au XIXe siècle, le médecin britannique Alexander Taylor, attribuait, en effet, des vertus curatives « sédatives » au climat palois.

Grâce à ce climat doux et plutôt humide, on a aussi pu agrémenter les jardins, les parcs et les espaces publics de la ville de plantes provenant de régions plus exotiques comme des palmiers de Chine (Trachycarpus fortunei), mais aussi des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum) et des lauriers-tulipiers (Magnolia grandiflora) d'origine américaine.
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Histoire

Avant le Xe siècle, il ne reste pas de trace d'occupation du site sur lequel est aujourd'hui bâti la ville. Peut-être y avait-il là quelques masures ou un modeste relais de chasse, mais sûrement rien de plus conséquent. La ville est construite sur un emplacement aux qualités particulières. La Gave de Pau, qui descend des Pyrénées, était une rivière assez difficile à franchir, et sur une distance d'environ 50 km, seuls trois gués existaient : celui de Nay à l'Est, celui d'Orthez à l'Ouest et celui de Pau, situé stratégiquement entre les deux. L'extrémité Nord d'un plateau, en forme de pointe, surplombe ici ce gué de presque 200 mètres. En résumé, c'est un emplacement naturel idéal pour contrôler le passage et les arrivants des Pyrénées, et un petit poste de surveillance y fut construit vers l'an mille, simple fort entouré d'une palissade. Jusqu'au XIIe siècle, ce fort s'est semble-t-il consolidé et quelques maisons s'y sont accolées, le tout constituant un petit hameau. Les seigneurs de Béarn accordent alors le statut de Viguerie (petite circonscription administrative au moyen-âge) à ce nouveau village qui continue doucement de s'étendre. En patois, palissade se dit "Paü". Et, pour une fois, les historiens semblent s'accorder pour y voir l'origine évidente du nom de la ville.


Au XIIIe siècle, nouvelle reconnaissance de l'importance et de l'agrandissement de Pau, qui devient un Castelnau, avec un bailli nommé par les vicomtes Béarnais. A cette époque, les Anglais sont installés dans le Sud-Ouest, tandis que la souveraineté du Béarn est transmise à la puissante famille des Comtes de Foix. L'allégeance de ces derniers va, selon les intérêts politiques du moment, au roi d'Angleterre ou au royaume de France... Gaston Fébus (descendant des Comtes de Foix et une des premières figures emblématiques du Béarn) est très attaché à l'indépendance de son petit pays. Il entame de grands travaux pour renforcer les places fortes du Béarn, notamment le château de Pau dans laquelle il s'installe finalement.

Carte des anciens pays de l'Adour. On remarque la position stratégique de Pau, au centre du Béarn

Pau devient alors la capitale du Béarn, en lieu et place d'Orthez.
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Étymologie

La tradition fait de ce toponyme une déformation du mot « pal » (pieu) car le château initial était entouré d’une palissade. On explique également que l’ancien gué, permettant la traversée du gave de Pau était protégé par des pieux. Selon Michel Grosclaude et d'autres onomasticiens, le nom vient de la racine pré-indoeuropéenne *pal, indiquant un rocher escarpé, comme c'est le cas pour de nombreux toponymes. Le pieu ou pal, du latin palum, a aussi la même base très ancienne mais ce n'est pas sous cette signification que s'est formé le nom de Pau, on se comparera plutôt au col de Pau en vallée d'Aspe (1942 m, Lescun—Aragon) qui n'a rien à voir avec la ville.

On verra dans l'article Héraldique ci-après que Pau a bénéficié d'étymologies légendaires, auxquelles manque celle du nom de personne Paul, en gascon Pau.
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Édification du château et fondation de la cité médiévale

Pau est un castelnau fondé à une date inconnue, dans la deuxième moitié du XIe ou au tout début du XIIe siècle[4], pour contrôler un gué du gave qui servait au passage des bergers en transhumance entre les montagnes d'Ossau et les pâturages de la plaine du Pont-Long. Un château est bâti, dominant la rive nord, à égale distance de Lescar, siège des évêques et de Morlaàs, capitale des vicomtes de Béarn.

Le nom de la ville apparaît au XIIe siècle. En 1188, Gaston VI de Béarn y réunit sa cour majour, ancêtre du conseil souverain. Au XIIIe siècle, Gaston VII de Béarn fait construire une troisième tour.

Au XIIIe siècle, Gaston Fébus fait ajouter un donjon en briques, une enceinte fortifiée extérieure avec une tour de la Monnaie.

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merci de venir sur mon blog ... Christine ...!

Le Palais des Pyrénées

Étymologie

La tradition fait de ce toponyme une déformation du mot « pal »(pieu) car le château initial était entouré d’une palissade. On explique également que l’ancien gué, permettant la traversée du gave de Pau était protégé par des pieux. Selon Michel Grosclaude et d'autres onomasticiens, le nom vient de la racine pré-indoeuropéenne *pal, indiquant un rocher escarpé, comme c'est le cas pour de nombreux toponymes. Le pieu ou pal, du latin palum, a aussi la même base très ancienne mais ce n'est pas sous cette signification que s'est formé le nom de Pau, on se comparera plutôt au col de Pau en vallée d'Aspe (1942 m, Lescun—Aragon) qui n'a rien à voir avec la ville. On verra dans l'article Héraldique ci-après que Pau a bénéficié d'étymologies légendaires, auxquelles manque celle du nom de personne Paul, en gascon Pau.

Histoire

Avant le Xe siècle, il ne reste pas de trace d'occupation du site sur lequel est aujourd'hui bâti la ville. Peut-être y avait-il là quelques masures ou un modeste relais de chasse, mais sûrement rien de plus conséquent. La ville est construite sur un emplacement aux qualités particulières. La Gave de Pau, qui descend des Pyrénées, était une rivière assez difficile à franchir, et sur une distance d'environ 50 km, seuls trois gués existaient : celui de Nay à l'Est, celui d'Orthez à l'Ouest et celui de Pau, situé stratégiquement entre les deux. L'extrémité Nord d'un plateau, en forme de pointe, surplombe ici ce gué de presque 200 mètres. En résumé, c'est un emplacement naturel idéal pour contrôler le passage et les arrivants des Pyrénées, et un petit poste de surveillance y fut construit vers l'an mille, simple fort entouré d'une palissade. Jusqu'au XIIe siècle, ce fort s'est semble-t-il consolidé et quelques maisons s'y sont accolées, le tout constituant un petit hameau. Les seigneurs de Béarn accordent alors le statut de Viguerie (petite circonscription administrative au moyen-âge) à ce nouveau village qui continue doucement de s'étendre. En patois, palissade se dit "Paü". Et, pour une fois, les historiens semblent s'accorder pour y voir l'origine évidente du nom de la ville.

Au XIIIe siècle, nouvelle reconnaissance de l'importance et de l'agrandissement de Pau, qui devient un Castelnau, avec un bailli nommé par les vicomtes Béarnais. A cette époque, les Anglais sont installés dans le Sud-Ouest, tandis que la souveraineté du Béarn est transmise à la puissante famille des Comtes de Foix. L'allégeance de ces derniers va, selon les intérêts politiques du moment, au roi d'Angleterre ou au royaume de France... Gaston Fébus (descendant des Comtes de Foix et une des premières figures emblématiques du Béarn) est très attaché à l'indépendance de son petit pays. Il entame de grands travaux pour renforcer les places fortes du Béarn, notamment le château de Pau dans laquelle il s'installe finalement.

Carte des anciens pays de l'Adour. On remarque la position stratégique de Pau, au centre du Béarn


Pau devient alors la capitale du Béarn, en lieu et place d'Orthez.

Église Saint-Joseph

Climat et végétation



Sa situation géographique, non loin des Pyrénées, confère à la ville un climat contrasté, de type océanique chaud. Les températures inférieures à -10 °C sont rares et celles inférieures à -15 °C exceptionnelles ; il faut constater tout de même - 15 °C en février 1956 et -17,5 °C en Janvier 1985. La neige par contre tombe environ quinze jours par an (0,45 m en 1987), de novembre à avril.

En été, les maximales sont de l'ordre de 20 °C à 30 °C, et atteignent très rarement des températures supérieures à 35 °C. Certains jours d'hiver, le foehn, vent chaud, peut faire monter la température à plus de 20 °C et dès que le vent cesse, la neige peut tomber.

La pluviométrie est forte, de l'ordre de 1100 mm par an (à comparer avec Paris, 650 mm, Bordeaux, 900 mm, Toulouse, 650 mm). Les brouillards sont peu fréquents et ne persistent guère au-delà de midi. C'est surtout l'absence de vent qui caractérise le climat de la région paloise : les vents forts sont très rares ; en général, ils sont nuls ou très faibles.

Ce climat a permis à Pau de devenir, à la fin du XIXe siècle, un lieu de villégiature prisé par la bourgeoisie anglaise, russe et brésilienne. Au XIXe siècle, le médecin britannique Alexander Taylor, attribuait, en effet, des vertus curatives « sédatives » au climat palois[2].

Grâce à ce climat doux et plutôt humide, on a aussi pu agrémenter les jardins, les parcs et les espaces publics de la ville de plantes provenant de régions plus exotiques comme des palmiers de Chine (Trachycarpus fortunei), mais aussi des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum) et des lauriers-tulipiers (Magnolia grandiflora) d'origine américaine.

Parc Lawrance Pau